« Les faits ne se seraient pas produits si un ancien président, avocat par ailleurs, avait gardé présent à l’esprit la grandeur, la responsabilité et les devoirs de la charge qui fut la sienne », a lancé le procureur, soulignant qu’il avait été, en tant que chef de l’Etat, « le gardien de l’indépendance de l’autorité judiciaire ».
« La République n’oublie pas ses présidents, ne serait-ce que parce qu’ils font l’histoire. A l’inverse, on ne peut pas admettre d’un ancien président qu’il oublie la République et ce qu’elle porte depuis plusieurs décennies : un Etat de droit », a poursuivi le procureur.
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Le parquet national financier a requis mardi quatre ans de prison, dont deux ferme, à l'encontre de l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, jugé pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite des "écoutes".