Chaque année, la pratique de la chasse entraîne des incidents graves :
... tirs sur des habitations, sur des automobiles, et même sur des trains !
... tirs sur des non-chasseurs entraînant des blessures, mais aussi la mort.
Le drame de cette jeune femme de 25 ans tuée par une balle perdue sur un chemin de randonnée, en février, démontre une fois de plus, la dangerosité de la chasse de loisir.
Premier constat, les chasseurs s'approprient les espaces naturels par la peur que leurs tirs longue portée et tous azimuts engendrent.
Deuxième constat: un accident de chasse, c'est plus qu'un homicide involontaire puisque le chasseur est conscient qu'il a entre les mains une arme qui peut tuer à plusieurs centaines de mètres et que personne ne l'a obligé à porter cette arme.
Se contenter aujourd'hui de la simple définition juridique d'homicide involontaire est inacceptable. Article 221-6 du code Pénal
Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l'article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Un homicide involontaire par arme à feu doit être un élément aggravant et les peines encourues bien supérieures à trois ans d'emprisonnement !
Qu'on me démontre que les chasseurs coupables d'homicides involontaires ont réellement fait de la prison !
La chasse de loisir a-t-elle encore sa place dans notre société où le nombre de gens pratiquant une activité sportive en milieu naturel est 20 fois supérieur au nombre de chasseurs ?
La cohabitation chasseurs - promeneurs est une idée de politiciens malhonnêtes qui nient la réalité et deviennent complices de ces tirs mortels.
La chasse de loisir doit être interdite au profit d'une chasse nécessaire de régulation du gibier, orchestrée en semaine uniquement par des professionnels aguerris.
