L’électricité n’est pas, à grande échelle, stockable (pour
le moment)
Donc il faut produire la quantité d’électricité nécessaire et
suffisante à un instant T.
Les centrales nucléaires ont cet avantage, elles sont pilotables toute l'année, et leur production d’électricité peut facilement s’ajuster à la demande. Tout
comme les centrales hydrauliques.
A contrario, les éoliennes et les centrales photovoltaïques ne
sont pas pilotables et peuvent occasionner, soit zéro watts, soit une surproduction d’électricité par
rapport à la demande (problème de la panne en Espagne). De plus, l’installation de ces éoliennes et centrales photovoltaïques
coûte plus cher en raison de leur raccordement éloigné au réseau national, et
aussi du fait que les panneaux photovoltaïques
sont fabriqués à l’étranger.
Ce surcout, c’est le consommateur français qui le paye !
Donc, contrairement à notre ministre de l’industrie qui se réjouit de la poursuite de l’éolien et du photovoltaïque en ces termes …
Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Marc
Ferracci, s'est "félicité" sur X(Nouvelle fenêtre) de ce vote des
députés, estimant qu'en rejetant ce texte, "les députés ont refusé de
sacrifier notre souveraineté énergétique sur l’autel des postures
idéologiques". La proposition de loi devait fixer le plan de production
d'énergie en France jusqu'en 2035. "Refuser le solaire, l’éolien, la
réalité industrielle de nos territoires ? C’est affaiblir notre souveraineté,
notre compétitivité, notre avenir", a estimé le ministre.
Je dirais qu’ aujourd’hui et tant que l’on ne sait pas
stocker l’électricité à grande échelle, l’éolien et le photovoltaïque sont bien
des énergies idéologiques, mais qui vont indéniablement enrichir certains
lobbies au dépens du consommateur.