Sarkozy, influenceur russe ?

 

Dans « Le Figaro », mercredi, l’ancien président a considéré que tout retour en arrière sur l’occupation de la Crimée était « illusoire » et que l’Ukraine devrait adopter un positionnement « neutre » entre la Russie et l’Europe.

Les déclarations de l’ex-chef d’Etat ont fait réagir son ancien collaborateur Jérôme Poirot, qui fut son conseiller à Bercy, et qui a fustigé des « propos honteux ».

M. Sarkozy « n’a aucun recul sur ce qui s’est passé » ni « sur ce qu’il a fait » durant son mandat, a-t-il observé, soulignant que son intervention en 2008 contre les adhésions à l’OTAN de l’Ukraine et de la Géorgie n’avait pas empêché la Russie d’envahir ce pays du Caucase, quelques mois plus tard.

Quand l’ancien président explique qu’il a eu raison parce qu’il connaissait les lignes rouges de [Vladimir] Poutine, mais on tombe de sa chaise.

M. Poirot s’interroge : Quelles étaient les lignes rouges du président Sarkozy ? Quelle était la vision qu’il avait de la sécurité de la France ? (…) Simplement satisfaire les desiderata de Vladimir Poutine ? Quant à l’argent perçu venant d’intérêts russes – 3 millions d’euros pour son contrat avec l’assureur, mais aussi 300 000 euros pour une conférence fin 2018 – c’est indigne d’un ancien président de la République, a jugé M. Poirot.

mon avis...
Sarkozy peut rejoindre Darmanin dans la fosse sceptique.