La résolution a été adoptée par 124 voix pour, 14 contre, parmi lesquelles Israël, les Etats-Unis, la Hongrie, la République tchèque, l’Argentine, et 43 abstentions.
Le texte est une réponse à l’avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) en juillet, qui avait estimé que la présence continue d’Israël dans les Territoires palestiniens occupés depuis 1967 est « illicite » et qu’Israël doit y mettre fin « dans les plus brefs délais ».
Bien entendu Israël et les Etats-Unis ont vivement critiqué ce texte avec des termes mensongers comme à leur habitude.
Israël a vivement critiqué le nouveau texte. L’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a qualifié la résolution de « décision honteuse qui soutient le terrorisme diplomatique de l’Autorité palestinienne ». Il a ajouté que « ceux qui contribuent à ce cirque ne sont pas que des spectateurs, mais des collaborateurs. Chaque vote en soutien à ce cirque alimente la violence et encourage ceux qui rejettent la paix ».
L’ambassadrice des Etats-Unis, Linda Thomas-Greenfield, a également dénoncé le « langage incendiaire » de la résolution, en particulier l’omission du fait que « le Hamas, une organisation terroriste, a le pouvoir à Gaza ». Elle a critiqué le texte pour son caractère « partiel » et pour ne pas contribuer à une solution à deux états.